Centre Culturel
Adresse
Grand-Marchin, 4
4570 Marchin
Les salles d’exposition et le « Bistro » sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Pas d’accès aux bureaux ni à l’étage de la « Cure » (escaliers).
Léonard Pongo
Originaire de Huy — région qui le voit revenir après de très larges boucles et détours! —, Léonard Pongo est photographe et artiste visuel, sa trajectoire mêlant et conjuguant préoccupations documentaires et exigences plastiques (ou de mise en forme). Son projet au long cours « The Uncanny » lui a valu plusieurs prix internationaux et une reconnaissance mondiale. Il travaille actuellement sur un autre, tout aussi ambitieux: « Primordial Earth ». Le travail de Pongo a été publié dans le monde entier et a fait l'objet de nombreuses expositions (dont une récente, IncarNations, au Bozar Center for Fine Arts, organisée par Kendell Geers et Sindika Dokolo, ou encore lors de la 3e Biennale de photographie de Pékin au CAFA Art Museum). Il a été sélectionné par PDN en 2016 comme l'un des trente photographes nouveaux ou émergents à suivre, a reçu la bourse Visura en 2017, la bourse Getty Reportage en 2018 et a participé à la Masterclass Joop Swart en 2018.
« Primordial Earth », son dernier projet, a été présenté à la Biennale de Lubumbashi et aux Rencontres de Bamako où il a obtenu le Prix de l'OIF. Il a été exposé au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles à l’occasion de sa première exposition personnelle dans une institution majeure en Belgique en 2021, avant d’être présenté au Musée d'art moderne d'Ostende en novembre 2022.
La carrière de Pongo est partagée entre des projets à long terme en République démocratique du Congo, l'enseignement et le travail en mission. Pongo est également membre du « Photographic Collective ». Son travail figure dans maintes collections institutionnelles et privées.
Les concasseurs
Lyoz Bandie
« ‘Je n’ai pas de prénom’ a été le constat vertigineux que j’ai fait un jour. Ou plutôt, je n’en en avais plus. L’ancien était comme un vieux pull moche, un cadeau de famille qu’on nous oblige à porter. Il était démodé, trop grand, trop petit, trop serré, étouffant. Trop féminin.
Un nom, c’est genré, un nom ça raconte une histoire, un nom, on peut en changer. En changer. Oui mais lequel ? Comment choisir ? Cinq noms se succèdent alors, comme des identités passées, potentielles, attribuées ou appropriées.
La Peau du prénom est l’histoire de ma poursuite obsessionnelle d’un nouveau prénom, étape essentielle à mon cheminement et à ma transition sociale. C’est le témoin d’un questionnement de genre, qui d’une forme plurielle et éclectique, raconte un parcours queer non binaire. Une histoire intime et sensible, un coming out, un plongeon entre les genres, invitant chacun.e à interroger cette construction sociale… »
Originaire de Tours en France, Lyoz Bandie (1994) y étudie le droit pendant plusieurs années avant de venir s’installer en Belgique pour entamer des études artistiques.
Iel est diplômé.e avec grande distinction de l’École supérieure des Arts Saint-Luc de Liège en 2021, publiant à l’occasion de son jury et en autoédition un premier (pro)jet de son livre « I don’t have a name », témoin de la quête de son nouveau prénom. Jeune photographe queer, Lyoz questionne le genre dans un cheminement éclectique et pluridisciplinaire. Une recherche sensible vers de nouvelles libertés…
Servaas Ven Belle
Stage Léon Seleck
Stage photo argentique – présentation
Au mois de mai 2023, six stagiaires ont pu (re)découvrir la photographie argentique, accompagnés par le jeune photographe autodidacte Léon Seleck.
Cet atelier leur a permis de s’essayer au processus complet de cette ancienne pratique (grande soeur de la photo numérique) : de la prise en main de l’appareil au tirage sur papier, en passant par le développement de pellicules et la prise de vues. Chacun a pu explorer et affiner ses aptitudes selon son rythme et ses envies.
Une sélection des images capturées au gré des balades et des rencontres sera proposée lors de la Biennale.