18Chez Marc Ducé

GPS

50.47929, 5.25167

Sandra Lazzarini

Née en Italie en 1976, Sandra Lazzarini est une photographe autodidacte. Après avoir obtenu un diplôme en restauration d’art en 2002, elle a exercé divers emplois, tout en laissant une large place à la photographie, dans une approche libre et inconditionnelle de ses dimensions poétiques — sa plus grande source d’inspiration revendiquée étant le peintre René Magritte. Ses photos ont été publiées dans des magazines imprimés et en ligne et elle a participé à des expositions individuelles et collectives, en Italie et en Europe. Elle vit et travaille en Italie.

Les photos de Sandra présentées à la Biennale ne peuvent être rattachées à un projet réel, elles dessinent librement une diagonale dans l’esthétique d’ensemble de la production de l’artiste. En effet, on retrouve dans ces images certains des éléments récurrents à travers lesquels Sandra Lazzarini cherche à établir un dialogue avec le spectateur. Ses compositions, qui semblent être un rébus apparemment illogique, sont au contraire le produit d’un regard rigoureux et régulier, qui enjambe le temps et fait coexister dans un même cadre, par exemple, des objets quotidiens symboliques, des corps féminins, des visages couverts. Sandra se met en scène à travers portraits et autoportraits, hors des canons esthétiques conformistes mais perméables à un souffle libertaire ou irrévérencieux, à une grâce enfantine parfois, ou à la mémoire collective, de même qu’aux influences surréalistes.

https://www.sandralazzarini.com

Obscura Machine

Porté par l’association Diaphane, Pôle photographique en Hauts-de-France et partenaire bienveillant pour la présente proposition, Obscura Machine est un projet évolutif et itinérant, animé par les deux photographes Matthieu Cauchy et Romain Cavallin. Le principe en est simple: en partant à la découverte d’un territoire et à la rencontre de ses habitants, renouer avec la tradition des photographes du XIXe siècle qui, passant de villages en villages, documentaient la vie quotidienne, captaient les visages, éternisaient les moments. Romain Cavallin et Matthieu Cauchy ont déjà sillonné ainsi, depuis un peu plus de deux ans, maintes communes du nord de la France, à bord de leur camionnette transformée en appareil photo: celle-ci est en effet équipée d’un système de prise de vue encastré dans la porte arrière, à la manière d’une camera obscura géante et d’un laboratoire argentique traditionnel noir et blanc / couleur. Ce brave utilitaire est ainsi devenu leur véritable outil de création d’images, de documentation, de médiation, de partage et de production d’expositions in situ.

Cette présence artistique est l’occasion d’offrir un vrai espace de médiation et de création avec les habitants de Clavier, Marchin, Modave; d’établir le contact, de construire une mémoire vivante, immédiate du territoire, mais aussi partagée et collective. Appareil photo et laboratoire photographique ambulants, avec tout le matériel nécessaire pour le développement des photographies, la camionnette permet en outre de mettre en place un espace d’exposition itinérant (les photographies réalisées sont aimantées ou bien directement collées sur la carrosserie). Dans une perspective mémorielle, mais aussi bien sûr artistique et même écologique puisque, pour diminuer l’empreinte de l’activité, l’Obscura Machine a amélioré l’aspect technique et écologique du laboratoire (notamment grâce à l’installation d’un système de filtration d’eau et à la mise en place du recyclage des chimies) ainsi que l’autonomie du camion.

À suivre! Sur Instagram, mais surtout dans la rue, en bas de chez vous… au coin de chez nous!

Ce projet est porté par Diaphane, et soutenu par le Ministère de la culture (dispositif « Plaines d’été » et « Eté culturel »), la Drac et la Région Hauts-de-France, la ville de Beauvais, La Médiathèque du patrimoine et de la photographie, et le laboratoire Photon.